Panama
Spécial d’entrer dans un pays sur un pont dont on a peur qu’il s’écroule. C’est ca pour le Panama sur la côte Est. C’est très pauvre, il n’y a que les endroits touristiques qui on un peu de sens. Le Panama c’est surtout des montagnes, sur environ 700km de route asphalté il n’y a que 100km sur le plat. Les premières journées se sont quand même bien passées malgré l’humidité qui nous fait sentir tellement lourd. On avait quand même droit à des journées nuageuses. Mais LA journée où l’on aurait vraiment eu besoin de nuages a été magnifique. On a du traverser la Cordillère de Tabasara sous un soleil de plomb. 40 km de monté dans ces conditions on en fini par se demander qu’est ce qu’on fait là, on serait tellement bien dans le confort de notre maison. Une fois rendu au sommet on sait pourquoi et c’est une des beautés de ce périple. Ca a été une des plus difficiles épreuves du voyage. Puis évidement une fois qu’on a commencé à descendre on fait la connaissance des violents orages du Panama. Quand même impressionnant. Rien à l’horizon et on ne peut même pas profiter de la joie de se laisser descendre. C’est trop dangereux avec toute cette eau, il faut descendre sur les freins. On a abouti dans une école pour la nuit.
Les paysages de montagne… Les plus beaux à notre avis. Le matin la brume est tellement dense dans le fond des vallées s’est magique. Les contrastes de couleurs, ouf, dommage que ca ne sorte pas bien en photo. Pas facile de trouver un endroit pour poser la tente, surtout en temps de pluie. Par chance les hôtels son à un prix ridicule, parfois même moins cher que les 2-3 campings qu’on a pu trouver.
Le fameux canal, on est passé au dessus pour entrer à Panama city. Il devient impressionnant quand on sait toute l’histoire qui vient avec. On est allé visiter le musé du canal qui est fort intéressant, mais seulement en espagnol. La ville en soit n’est pas superbe mais il est possible de trouver 2-3 places pas trop mal. Il y a une piste cyclable au bord de l’eau mais elle ne fait que 5 km et ca ne sent pas la rose.
Direction point le plus au sud du voyage. On retourne voir les caribes pour la dernière fois. La ville de Colon est la pire que l’on ait vue. Elle fait peur. C’est laid, ca pu et tout est en décrépitude même les gens. Ensuite Portobelo, quel questionnement à cette étape, un bateau part pour la Colombie, on embarque ou pas. C’est tentant, surtout que nos amis Australiens doivent le faire au même moment. Mais non! On n’a jamais revu le gars qui nous avait mis l’idée au bout du nez. On est même retourné à Colon pour trouver un bateau mais faut croire qu’on n’était pas du. C’est à Panama City qu’il faut voir pour traverser en Amérique du Sud. On a donc rebroussé chemin pour entamer le voyage de retour.
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