Costa Rica
Dès la première heure dans ce pays des singes nous ont accueilli, très agréable signe de bienvenue. On constate tout de suite l’influence américaine sur la côte ouest du pays. Les villes sont beaucoup plus propres et plus complètes. C’est donc l’endroit pour acheter des pièces de vélo de qualité mais!!!! La main d’œuvre n’est pas TOP TOP. Si vous êtes capable de le faire vous même, faite vous le plaisir de garder votre vélo en état. Playa Del Coco est une des belles destinations, elle se trouve sur la Péninsule de Nicoya. C’est très relaxe mais on a l’opportunité d’observer des singes et de très beaux oiseaux à moins de 10 pieds de soi. Fantastique!!
Les routes non asphaltées au pourtour de la péninsule nous ont découragées de s’y aventurer. On s’est donc dirigé vers la capitale San José. Les cent premiers kilomètres avaient été trop facile! La traversée d’ouest en est est plus que valloneuse, dont une monté de plus de 35 km pour atteindre San Ramon. L’ascension ne serait pas si difficile en soit si ce n’était de l’absence d’accotement et du trafic constant d’autobus et de trains routier. Nous avons même eu la chance de faire ca sous la pluie, mémorable.
En descendant vers Puerto Limon on passe au travers une forêt pluvieuse. C’est majestueux!!! C’est vert partout, les arbres sont immenses et les feuilles parfois aussi grande qu’un adulte. Nous avons fait une halte dans le parc National Braulio Carillo, malheureusement la végétation y est tellement dense qu’il est difficile de pouvoir y observer des animaux. On a quand même aperçu 2 paresseux et quelques toucans. Puis un peu plus chanceux un petit fourmilier juste à côté de nous pendant plusieurs minutes. Ce segment de route est très agréable, pas vraiment de trafic, on est entouré de végétation, la vie de la forêt est assourdissante et la vue des montagnes est tout simplement magnifique. Gros coup de cœur!
La côte Caraïbe est très différente, on y constate l’influence jamaïcaine. La population est noire très foncée. L’ambiance est aussi différente et la ville de Limon est très sale et le taux de criminalité y est vraiment extrêmement élevé. Le Parc National de Cahuita par contre est un bel arrêt à faire. La plage est bordée d’une forêt assez peuplé, singes, reptiles et autres bibittes qu’on n’aime un peu moins.
CHEMIN DE RETOUR
Quelle drôle de rencontre parfois! On est entré vers l’heure du diner, le temps de se trouver un coin tranquille pour casser la croute, un American nous a arrêté et invité chez lui. Pas pire moineau, un ancien lutteur olympique, il aurait même combattu avec Chuck Norris! Très gentil, on a dormi chez lui et il nous a fait connaître et donné un truck de Mamon Chino( même famille que les leechies). La route se fait bien jusqu’à Dominical, ensuite il y a un long segment en terre, devrais je dire en bouette. La fameuse saison des pluies encore ca fait plus d’un mois qu’il pleut à tous les jours. Normalement ce n’était qu’un petit laps de temps durant la journée mais on vient de vivre 3 jours que c’est pratiquement sans arrêt. Le climat est déjà très humide et lourd ici c’est donc rien pour améliorer les choses. Nos vélos semblent peser 8 tonnes. On avait l’intention de faire de la plage, de prendre notre temps mais le Costa Rica est très américanisé et ils ont pratiquement protégé tout le territoire par l’appellation parc national. Alors partout on doit payer une entrée, notre budget restreint ne nous le permettant pas on a manqué plusieurs attraits touristiques de ce pays. Il faut par contre garder en tête qu’on ne peut pas tout voir.
On a été surpris à Jaco par un mondial de surf, il y avait du monde pas juste un petit peu. La ville était pleine à craquer, on a eu un peu de mal à se trouver un endroit pour camper.
Après le bain de foule, on s’est rendu à Puntarenas prendre la traversier pour la péninsule. Cette fois on la fait au complet, à nous les routes de merde! Quelle idée franchement. Les plages sont pas mal mais encore une fois assez dangereux de s’y baigner. Max qui avait une sinusite depuis 1 mois s’est bien fait nettoyer les voies respiratoires en s’amusant dans l’eau et ca l’a guéri! On s’est quand même fait surprendre, les routes ne sont pas justes de merde, elles montent et descendent sans arrêt. On a du à plusieurs reprises pousser nos vélos, quelle épreuve.
Sous le soleil ardent et l’humidité, ce sont les plus durs moments que nous avons vécu. Une journée nous avons du traverser 3 rivières, ca implique d’enlever toutes les sacoches donc de faire 4 aller- retour chaque fois. Il y en a une en particulier qui nous a marqué. On a commencé à la traverser avec de l’eau à mi mollet et on a terminé 20 minutes plus tard presqu’à mi cuisse. Ca en a été de peut qu’on ne puisse le faire. Un québécois vivant là-bas depuis quelques années nous a dit qu’on avait été chanceux de ne pas voir de crocodiles lors de nos traversées. C’en était assez, on a repris la vraie route.
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