On aurait bien aimer y lire 2009- 2010 / We would like to read 2009-2010

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El Salvador


Tous les pays disent de leurs voisins qu’ils sont dangereux mais… quand c’est ses habitants qui vous disent de ne pas vous y attarder! Ca fait vous met sur vos gardes. C’est cet accueil qu’on a reçu. On s’est arrêté pour casser la croute au bord de la route à la fin d’un village et un homme à moto est venu nous avertir de ne pas rester là. Nous avons donc opté pour la sécurité, toujours dormir à des endroits avec un gardien (restaurants, camper sur le terrain du hôtel…) La première nuit a été un vrai calvaire. La vue était magnifique mais il y avait des KINGS MOSQUITOS. Il aurait fallu s’enfermer immédiatement dans la tente mais avec la canicule… parfait duo pour une nuit blanche.
Le menu est un peu différent de l’éternel poulet et des tacos qu’on retrouve dans les pays voisins. Les fruits de mer n’y sont vraiment pas chers. Pour à peine 4$ on peut manger plus qu’à notre fin dans les petits restos juchés sur les miradors. Le restaurant La Perlita nous a conquit.
La route qui longe la côte est superbe, des gros vallons offrant des miradors impressionnants. La couleur du Pacifique à cet endroit… Turquoise. Le mélange que les fortes vagues donnent avec le sable noir, magnifique. Ce segment de route est d’autan plus agréable que l’asphalte est sans imperfection et qu’on profite d un accotement de 3 pieds de large. Ce ne sont que des petits up and downs car ils ont eu l’intelligence de percer des trous dans les montagnes de bord de mer. Certains sont plutôt long, avis au gens qui on peur dans le noir! Quand on délaisse un peu la mer on doit affronter les montagnes du Salvador. Elles ne semblent pas effrayantes mais on monte quand même plutôt haut.
Il n’y a pas énormément d’endroit pour profiter de la plage. Certaines installations on déjà du être belles mais… ce ne sont que des ruines maintenant. Autre petit point, ne penser pas vous y baigner, ce sont des vagues pour les surfeurs, beaucoup trop fortes pour les nageurs ou pataugeurs!

CHEMIN DE RETOUR

De retour au Salvador on ne se fait pas prendre, on laisse la pan-am pour la route qui est moins centrale. À l’allé quelqu’un nous avait déconseillé de passer par là car il n’y a que des champs de canne à sucre et de mais et que sur l’autre route la vue est vraiment belle. Comme on a trouvé le paysage plutôt ordinaire et les montagnes plutôt grosses on a opté pour la facilité. De toute façon faire deux fois la même route…

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