Nicaragua
Le Nicaragua nous reçoit plutôt difficilement, une vingtaine de kilomètres de route de terre puis 60 km supplémentaire avant d’arriver à une ville. C’est encore un pays qui a vécu beaucoup de dures épreuves et qui en est marqué profondément. Il n’est donc pas recommandé de visiter la capitale, Managua, sans être accompagné de quelqu’un d’expérimenté. Nous avons donc contourné la ville. Granada, qui se trouve sur les berges du Lac Nicaragua est plus petite et accueillante. Le centre possède de beaux vieux bâtiments qui font bien paraitre la ville mais, si vous vous aventurez vers le marché vous verrez le vrai visage de cet endroit.
De Granada on prend le traversier pour Altagracia sur Isla Ometepe, le point à ne pas manquer du Nicaragua. Attention ce n’est pas un gros traversier, un peu compliqué même avec les vélos. Vaut mieux se rendre à San Jorge la traversée est moins longue mais tellement moins compliqué. Une seule route pavée fait le tour de l île. Quelques autres chemins se rendent aux points d’intérêt. Un d’entre eux est pour atteindre les 2 volcans, d’y camper et de faire un peu de trekking. Après une dizaine de kilomètre sur la “trail” on a laissé faire les volcans et on a campé au bord du lac sur le terrain d’un restaurant. Pas une mauvaise chose finalement car il y a eu un déluge durant la nuit qui a emporté la tente d’un amis qui campait au pied d’un volcan. Le lendemain nous avons trouvé la route complètement barrée sur plus d’un kilomètre. De la terre et des roches en quantité…. Les habitants à mains nues ou armé de pelles commençaient a essayé de dégager la route. Quasiment ridicule. 2 jours plus tard des pelles mécaniques y ont été envoyé pour faire le travail.
La destination suivante, petit village prisé par les surfeurs. Nous avons été charmés par San Juan Del Sur, relaxe et pas cher. Nous avons logé à l’hôtel LA ESTRELLA très peu cher avec balcon sur la mer. Pour ceux qui veulent surfeur il faut encore faire quelques km mais des navettes sont disponibles tous les jours et ca en vaut absolument la peine.L’eau y est cristalline! On a aussi fait la connaissance de FLEUR DE CANA, le rhum local. Un peu trop bon peut être!
Petit conseil, attention! La fête des pères est très souligné en Amérique Centrale. On a attendu 4 heures pour pouvoir passer la douane quand normalement ca prend environ 5 minutes.
CHEMIN DE RETOUR
Pas toujours plaisant de retourner sur ses pas. En fait ca enlève du challenge de savoir ou on va arriver. Par chance il y a quand même quelques km qu’on n’a pas faits dans ce pays. On est tombé sur un bel hôtel, un monsieur nous a abordés à une station service en nous offrant un prix cycliste pour une chambre. Très sympathique l’endroit, on était carrément dans un jardin botanique (EcoHotel El Jardin a Diriamba)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire