On aurait bien aimer y lire 2009- 2010 / We would like to read 2009-2010

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Guatemala


Première route de MERDE. Les 30 kilomètres du début du Guatemala ne sont pas asphaltés car c’est la chicane à savoir à qui est cette partie de terre. Donc le gros gravier ne vous souhaite pas la même bienvenue que le reste du pays. Les gens de ce magnifique pays on le cœur sur la main. Après notre dure journée (du au gravier) une famille nous a gentiment accueilli pour la nuit. Les 7 enfants de cette pauvre famille nous ont contaminé de leur excessive bonne humeur et nous ont fait connaitre les CHICO, un fruit qui est plus sucré que le sucre lui-même! Nous avons manqué les ruines de TIKAL car nous avions visité un autre site au Mexique (El Tajin et Palenque) et que pour nous ca revient pas mal au même. Nous sommes allés à FLORES, petite île qui nous avait été recommandé. On est malheureusement arrivé pendant la réfaction de l’aqueduc toute la ville était donc en chantier. On a quand même été charmé. On a ensuite suivi la nouvelle route asphalté (depuis 10 ans) reliant Tikal au Lago Izabal. La route est belle, il y a un accotement raisonnable accompagné de petits vallons. À mi chemin on s’est arrêté à FINCA IXOBEL un camping assez charmant quelques km dépassé Poptun. On y a passé 2 jours, fait la rencontre de 2 australiens à vélo et assisté à l’anniversaire guatémaltèque d’un membre de la colonie. Max et Mike, les australiens, étaient tellement sympathiques qu’on a décidé de faire un bout de chemin tous ensemble. Eux ont débuté leur voyage en juillet 2008 en Alaska le point le plus haut de l’Amérique du Nord et arriver a la terre de feu le point le plus au sud en février 2010.
De retour à 4 sur la route destination SEMUC CHAMPEY par la route au Nord du Lago Izabal. Mauvais choix de route, elle était en construction et surement pour quelques année encore! On a donc changé notre itinéraire après 35 km de route de merde arrivé à El Estor. Un Ferry était indiqué sur notre carte (2006) mais qui n existe plus depuis 1996 à cause de la construction du pont a Rio Dulce. À 4 sur le bord de la berge on a quand même été capable de dénicher une petite embarcation qui pouvait contenir nous 4 et nos maisons roulante! Pour pas cher (300 quetzals au total). Après cette péripétie, de retour sur la vraie route du Guatemala vers sa capitale, Guatemala City. Nous y avons rencontré nos premières montagnes sous la chaleur du soleil et des exhauss. Quelle vue, ce pays est à couper le souffle!! Les stations d’essence sont de bons endroits pour dormir en toute sécurité (garde de sécurité armé), parfois même elles sont de luxe. Dont une en particulier avec hamacs, tables à pic-nik, toit… et une superbe vue sur les montagnes. On a même eu droit a un spectacle électrique dans le ciel pour s’endormir. Certains jours on avance que très peu, un second rayon qui casse puis on fait la rencontre de quelqu’un qui nous propose un après-midi sur le bord d’une rivière et un endroit pour dormir. Pourquoi se presser il n’y a rien qui urge! Après le troisième rayon cassé ca commence à presser le changement de roue. Arrêt sous le déluge à Guatemala City pour trouver un bike shop. Le gars nous a semblé connaitre son affaire mais… une fois la roue terminée (en temps prévu!) il recommande à Max de changer de moyeux. Pour un supposé équivalent à du Shimano car ils n’en tiennent pas au Guatemala. Nous sommes donc sortit de là en plein trafic à pédaler derrière les autobus qui nous crachent leur boucane noir en plein poumons. La sortie de la capitale vers Antigua est une belle montée de 16 km ou il n’y a qu’un seul hôtel (Suisse hotel) et non à prix modique. Nous avons donc continué notre route à la lumière de nos frontales pour en fin arriver à San Luca. Nous avons demandé l’hospitalité aux Voluntarios Bomberos qui nous ont gentiment accueillis à douche froide, à matelas dure et leur sirène nocturne. Mais un endroit à recommander, quelle belle soirée. San Luca était le point culminant de cette montée, le lendemain matin on est descendu sur les breaks jusqu’à Antigua, l’ancienne capitale.
Se loger à Antigua est très facile et GRATUIT chez la police touristique. Ils possèdent le terrain de l’ancienne hôpital pas bien loin du marché central. Antigua est une belle ville à l’architecture très détaillée ce n’est plus la capitale car la fréquence des tremblements de terres et les éruptions des volcans l’entourant étaient trop destructeurs. D’ailleurs le volcan Pacaya est toujours actif et il est très intéressant d’aller y manger des guimauves cuites sur la lave. ***Attention à vos souliers, la chaleur y est tellement élevée que vous pouvez en perdre vos semelles. Plusieurs autres activité y sont offertes le marché Chichimantenango, Semuc Champey et plus encore.
Le Lago Atitlan est aussi à voir. Faut par contre utiliser sa force mentale autant sinon plus que ses cuisses… ca monte en malade pendant des dizaines et des dizaines de km (2700-2800 mètres d’altitude) Ca vaut par contre toujours la peine, quels paysages, la plus belle route (qu’on ait fait) au Guatemala. Nous avons séjournés en camping à l’hôtel Azul avec vue sur le Lago et ses 3 volcans. Il est important de bien chercher cette hôtel car l’autre camping est très mal situé et drôlement géré (le proprio ressentait avoir été enlevé par des extra-terrestres). Il y a un marché à ne pas manquer, Chichimantenango. On a oublié les vélos pour s’y rendre afin de vivre l’expérience des chickens bus, un vrai tour de montagnes russes. Une expérience à vivre absolument!!!! A chichi ce n’est pas le marché qui est dans la ville mais la ville qui est le marché. Des centaines d’artisans présentent leurs produits et habillement aux TRÈS MULTIPLES couleurs de leurs régions. Il y a plusieurs produits artisanaux qu’on aurait bien ramené mais le vélo c’est restreint. On a pu aussi y gouter plusieurs mets typique, un vrai régal.

Les gens ne sont pas toujours bien renseigné ou se paye notre tête. Pour quitter le Lago Atitlan notre carte indiquait une route contournant le lac mais le proprio de l’hôtel nous a dit que ce n’était pas asphalté et que c’était un cul de sac. Encore une fois on a cherché une lancha pour y traverser cette fois le Lago Atitlan. (On a su quelques semaines plus tard que la fameuse route est très bien là) Quelle belle traversée facile suivi de 30 km de descente, dont une partie escorté par la police car trop dangereux.



CHEMIN DE RETOUR

On a déjà fait presque tout ce qu’on désirait dans ce pays, la côte ouest ne possède pas grand attrait touristique. On s’est rendu à la ville de Monterrico au bord de la mer. On s’est encore fait avoir par la carte par contre. La route par laquelle on est arrivée ne s’y rendait pas. Il y avait un service de lancha qui parcourait la lagune. On a donc encore une fois embarqué nos vélos et profité de la traversée. La ville est reconnue pour la sauvegarde des tortues marines, s’était donc notre dernière chance d’en voir en nature (août à novembre est la saison de la ponte). Malheureusement la soirée qu’on a marché sur la plage le temps était tellement mauvais qu’elles ne devaient pas avoir envi de sortir de la mer. On a eu tout un spectacle, le ciel était tellement noir qu’on ne voyait pas à plus de 2 pieds devant nous et il y avait des éclairs gigantesques, c était complètement capoté, inoubliable.

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